Il est bien évident qu'il y a des timbres qu'on ne pourra jamais se payer. Certains proposent des faux, mais en le précisant bien. J'aimerais savoir s'il est légal de faire de telles propositions, toujours en le précisant, au risque de me répéter, vis à vis de la loi. Et dans ce cas, à quel pourcentage de la cote pourrait s'effectuer une telle transaction ?
Merdi à tous
Par grosoutou le 20/09/2011 à 15h59:16
Dans les faux, il y a aussi des différences (d'intérêt s'entend).
Il y a par exemple un gros écart entre une photocopie de Vermillon ou de 1f empire, et un faux Sperati par exemple (pour ne citer que le plus célèbre).
La valeur ensuite dépend aussi de vous : directement proportionnelle avec le niveau de frustration que vous procure une case vide ;-)
Be rien
Fabrice
Par fabrou le 20/09/2011 à 17h26:11
comme fabrou je dis que ça ne vaut rien, pas 1c d'€. si vous avez la hantise de la case vide, trouvez la photo du timbre, une bonne imprimante couleur, mettez aux dimensions, faites un tirage, découpez, remplissez la case vide et vous voila guéri pour pas cher
Par fleche bleue le 20/09/2011 à 17h51:12
Flèche bleue :
Je n'ai pas tout à fait dit que ça ne vaut rien. Tout dépend de l'"authenticité" du faux ;-)
Essayez donc de trouver un faux de Sperati pour rien !
Par fabrou le 21/09/2011 à 11h55:47
Les faux Sperati ne sont pas vraiment utilisés pour boucher des cases.
Concernant les faux pour boucher les cases je rejoins tout à fait flèche bleue: valeur nulle
Par Thierry53 le 21/09/2011 à 12h08:32
Sans vouloir polémiquer, on bouche les cases avec ce qu'on veut (ou peut...)
;-)
Plaisanterie mise à part, qu'entendez-vous par "faux pour boucher les cases"; y a-t-il une industrie du faux vermillon ?
Par fabrou le 21/09/2011 à 14h23:11
Il y a une "industrie" des faux pour boucher les cases. Je pourrais vous citer des vendeurs avec une boutique de 800 timbres en ventes, tous des faux pour boucher des cases. Au vu des milliers d'évaluations qu'ils ont et du prix auquel ils vendent leur pièces on comprend rapidement qu'ils font beaucoup d'argent.
Je trouve cela fort dommageable, le marché est envahit de dizaines et de dizaines de milliers de faux pour boucher les cases quand ce n'est pas pour tromper les collectionneurs (et encore je minimise énormément). Car il n'y a pas de frontière entre les premiers et les seconds.
Par Thierry53 le 21/09/2011 à 14h54:20
Thierry :
Je ne pensais pas le problème aussi étendu pour les faux que j'appellerai "reproductions".
Je sais qu'il y a aussi souvent tromperie avec les réimpressions.
Il y a encore 2 autres industries que je peux citer :
- L'industrie des regommeurs (qui se cache à peine; voir par exemple un guide d'achat sur ebay).
- L'industrie des oblitérations sur personnages célèbres avec surtaxe charniérés.
Je serais curieux de connaître le pourcentage de timbres authentiques et non "bricolés" dans les collections (y-compris la mienne, même si je détecte un certain nombre de ces tromperies).
Par fabrou le 21/09/2011 à 17h20:45
J'ajoute en perenthèse que je ne cours pas après les classiques neufs, qui sont souvent l'objet de maquillages en tout genre (je viens récemment de rendre un 51 -très bien- regommé à un échangeur très certainement de bonne foi).
Par fabrou le 21/09/2011 à 17h23:36
Re fabrou
Les faux pour boucher les cases sont la spécialité de certains vendeurs qui ont parfois reçu la distinction "Top vendeur" de la part du site de vente...
Les regommés sont plus dangereux encore car cette pratique a été largement développée par certains marchands ayant pignon sur rue, dans la rue Drouot notamment. De l'avis de professionnels certaines séries de timbres (orphelins, etc) sont regommées dans 90% des cas et pourtant ils sont vendus comme neuf**. Ce qui fait que 9 collectionneurs sur 10 ayant ces timbres dans leur collection ont des regommés. Combien sont au courant et combien de collectionneurs les ont achetés à leur prix réel ? Trop peu.
Par Thierry53 le 21/09/2011 à 17h49:10
Le problème des Orphelins et autres semi-modernes regommés est que la plupart des regommés l'ont été avec la gomme d'origine retirée puis appliquer pour éliminer toutes traces de charnières. Impossible à detecter à moins de détruire une partie du timbre du coup les mauvais sont vendus pour des bons.
Par Manuel_ice le 21/09/2011 à 18h06:05
manuel_ice
"Impossible à détecter" je ne vois pas pourquoi.
Un regommé est plutôt même assez facile à détecter, moyennant l'outillage adapté.
Je ne parle même pas des évidences (j'ai vu une fois un timbre -orphelin en l'occurence- regommé par dessus une pseudo signature d'expert !!)
Par fabrou le 21/09/2011 à 23h09:28
j'evoque dans mon post uniquement les orphelins regommés au début des années 60 à l'aide d'une technique complexe qui consiste à étaler la gomme D'ORIGINE du timbre ou à defaut il utiliser la gomme de timbres de faibles valeurs.
Du fait de l'origine de la gomme et lorsque l'étalement est bien fait : vous ne pourrez pas faire la différence.
La détection de ces regommages est impossible dans tout le spectre : les 2 réagissent de la même manière. Par contre la teneur en isotopes naturels changent legerement.
Avec les decennies, ces regommés sont probablement un peu partout et probablement avec une signature d'expert.
Par Manuel_ice le 22/09/2011 à 00h29:05
Dans ce cas, si c'est indétectable d'une façon ou d'une autre, et même par un expert, on est quasiment devant un "authentique"; je ne serai pas alors plus royaliste que le roi...
Par fabrou le 22/09/2011 à 00h45:06
Accessoirement, j'ignorais qu'il y avait un rapport entre la gomme et des isotopes.
Par fabrou le 22/09/2011 à 00h54:01
Il ne s'agirait pas plutôt d'isotropes ?
Par fabrou le 22/09/2011 à 00h57:05
la gomme en séchant piège de l'air or la composition isotopique de l'air des années 60 est bien différente de celle des années 10. Les essais nucléaires aeriens ont parsemés de traces infimes l'atmosphère d'où la différence entre les gommes. Même principe dans le cadre des études des couches de glaces ou de bois.
Les isotopes ne jouent aucun rôles proprement dit dans la gomme, ils sont là par accident.
Par Manuel_ice le 22/09/2011 à 15h10:13
C'est passionnant (sans ironie).
Mais comment mesure-t-on ça, ou comment peut-on l'évaluer ?
Par fabrou le 23/09/2011 à 00h41:56
c'est là le problème : faut chauffer la gomme pour libérer l'air autant dire que la mesure detruit le timbre.
Du coup impossible de distinguer d'où le pourcentage donné par Thierry : 9 / 10 = regommés.
Par Manuel_ice le 23/09/2011 à 02h03:35
Toutes vos histoires de gommes sont un...pneu compliquées, clà dit sans me dégonfler.
Par olive66 le 24/09/2011 à 07h33:28
j'ai entre-autres le n° 12 de Cap de bonne Espérance oblitéré, mais rien ne prouve que ce soit un faux
Par grosoutou le 29/10/2011 à 17h25:41
Si sa cote oblitéré est très inférieure à sa cote neuf avec charnière, le risque est à mon avis moindre (mon catalogue de 1998 ne cotait pas les timbres *, donc je ne sais pas s'il entre dans cette catégorie).
Mais ça n'est pas une preuve suffisante d'authenticité.
A priori, pour reprendre votre formulation, rien ne prouve que cela soit un faux, mais vice versa.
Doit-on voir des faux partout ?
Si on obtient des rareté pour pas grand chose, la question mérite quand même d'être posée, non ?
Par fabrou le 29/10/2011 à 23h56:01
Dans la très grande majorité des cas si vous obtenez une rareté pour pas grand chose (au vu de son état bien sûr), il y a de très très fortes chances pour qu'il s'agisse d'un faux...
Sur ebay c'est dans 99,9% des cas un faux.
Acheter un timbre rare pour rien c'est uniquement acheter du rêve et les vendeurs le savent bien.
Par Thierry53 le 30/10/2011 à 09h09:33
je ne tiens nullement à vendre du rève
je possède quelques faux, je n'en demande aucun prix, je voudrais simplement savoir ce qu'une personne intéressée voudrait me proposer, j'annonce la couleur, je ne tiens pas à arnaquer un philateliste
juste pour remplir une case vide, en espérant qu'un jour on puisse la remplacer par le vrai
en souhaitant gagner au loto entre-temps, bien-sur
amitiés
Par grosoutou le 05/01/2012 à 17h19:57
Les faussaires sont, malheureusement, dans la philatélie assez nombreux. Les Faux pour tromper la poste sont très recherchés par les philatélistes, à condition qu'ils soient sur lettre ou oblitérés correctement. Mais ce sont les Faux pour tromper le collectionneur qui sont dangereux pour la philatélie! Quelques uns des faussaires philatéliques sont - du à leur génie - devenus célèbres, le plus célèbre en étant Jean de Spérati dont les produits sont devenus de véritables pièces de collections souvent très onéreuses. Néanmoins, un grand nombre de faux - parfois portant la mention Fac-Similé ou Réimpression au verso - sont un véritable piège pour le philatéliste-amateur, et souvent seul un expert peut discerner le vrai du faux. Dangereux sont notamment les trucages comme les fausses gommes, souvent appelées de façon euphemiste regommage ou plus subtilement 'dépose de gomme', ou la redentelure.
Par Fuciflora57 le 05/01/2012 à 22h48:31
Les faux pour servir sont des faux fait pour tromper la Poste : ils imitent généralement le timbre de la lettre (le plus courant à l'époque). Ces faux sont généralement écoulés chez les buralistes.
Ces faux sont recherchés, au contraire des faux pour tromper les collectionneurs qui imitent les timbres plus rares.
On peut donc parler de :
Faux vrai : Les faux pour tromper les collectionneurs imitent généralement des timbres rares, mais aussi parfois des timbres plus communs (les faux Fournier). Certains faux, de très bonne qualité, sont même recherchés (les faux Spérati par exemple).
Vrai faux : Les faux pour servir ou faux pour tromper la Poste. Ces faux sont plus recherché que les vrais !
Faux faux : Ils imitent comme les faux pour servir des timbres courants, mais sont en fait vendu aux philatélistes comme des faux pour servir. Quelques lettres sont généralement confectionnées pour leur donner une fausse légitimité.
Par Fuciflora57 le 05/01/2012 à 22h58:45
Mieux vaux un beau timbre avec charnière, mais authentique à un regommé ou un faux. Et en prime, votre exemplaire avec charnière vous coûteras probablement moins cher.
Par PhilDug le 27/03/2012 à 11h17:40
Bonjour à toutes et à tous, en 1975/80 j'ai travailler dans le secteur horloger en Suisse. J'ai cotoyé un cadre de la Sté Courvoisier - La Chaux-de-Fonds - (grande sté d'imprimerie de timbres et valeur fiduciaire - pour le monde entier). Philatéliste comme moi, il m'a donné certains conseils pour les timbres neufs ** : Pour la plus grande partie des timbres néo-classique (depuis 1907 environ). Les timbres sont tout d'abord imprimés sur divers papiers (sécurisés pour la plupart) et ensuite passés en ??? (machine dont je ne me rapelle du nom) pour obtenir la dentelure.Ce systheme de fabrication et des plus fiables. Donc il ne peut y avoir de gomme (ou trace) à l'intérieur de la dentelure obtenue. De plus lors de la découpe manuelle (au guichet) le pliage préalable favorise un très léger arrachement du papier. Et là, je reviens à l'horlogerie (ou autre activité utilisant des appareils de fort grossissement : comparateur de profit ou autre) et vous obtenez un aspect de dentelle sur tout le pourtour. (en plus de l'absence de gomme). Un regommage ne peut être possible qu'en altérant et obstruant (même partiellement) la découpe de la dentelure, et en durcissant les quatre bordure du timbre. Passez très légèrement le champ d'un timbre neuf sur la peau (intérieur du poignet, c'est assez sensible). Si toutefois vous possèder un timbre regommé la différence est importante. Naturellement ce n'est valable que pour les "regommés. Pour les faux fabriqués par feuilles entières (ça existe) c'est une autre affaire.
Par joce2012 le 31/01/2013 à 18h02:02