J'ai trouvé dans un lot ce curieux N°378 de France. Imprimé en 1938, ce timbre à l'effigie de Léon Gambetta est dentelé 13 et mesure normalement 40 mm de hauteur. L'exemplaire que j'ai en ma possession ne mesure quant à lui que 36 mm et s'il est bien dentelé 13 sur trois côtés, sa bordure supérieure est dentelée 12,5.
Ce timbre a donc probablement été repiqué, comme le laisse d'ailleurs penser la forme de la dentelure. Ma question est alors la suivante : pourquoi repiquer un timbre d'une valeur aussi faible, tant sur le plan postal (55c était alors le tarif d'affranchissement d'une carte postale) que philatélique ?
J'avoue avoir du mal à trouver une réponse satisfaisante, d'autant plus qu'un repiquage exige un minimum de matériel, absolument pas rentable dans ce cas de figure (à moins que cela ait été fait par quelqu'un qui disposait déjà du matériel pour un autre usage et qui ait ainsi réutilisé un timbre faiblement oblitéré)... Si quelqu'un a une idée, je suis tout ouïe...
