Les prix ne sont peut être pas revu à la baisse, mais peut être tendent ils à se rapprocher de valeurs plus "réelles" ?
Je ne vais pas faire un cours d'économie, n'y revenir sur l'éternel sujet de l'établissement théorique de la côte. Je pense, et cela fut évoqué à juste titre dans un précédent post par l'un des membres, qu'il faut garder à l'esprit que ce sont des sociétés commerciales fortement impliqués dans le négoce qui éditent les catalogues de cotation. Cela veut aussi dire ce que cela veut dire : côte n'est pas valeur. Par fait établi, la cotation d'un catalogue n'est en aucun cas un catalogue de prix ou un indicateur des prix réellement pratiqués sur le marché philatélique. Je vous renvoi au fait que le type de contrat qui régi la transaction dans notre domaine est un simple contrat synallagmatique entre l'acheteur et le vendeur. En aucun cas il y a une obligation légale de tenir compte de la côte d'un catalogue. Comme il n'y a aucune obligation légale pour un catalogue de baser son système de cotation sur une application mathématique économique.
Le timbre est un marché spéculatif, où il acquiert la valeur qu'on lui donne. Exemple : Vous avez acheté un timbre à 25% de la côte d'un catalogue X, et vous désirez le revendre 25% de la côte quelques années plus tard car vous avez considéré que cela était un placement financier juteux. Mais poum, mauvaise surprise ! Vous ne pouvez le négocier qu'à 10%, décôte qui ne couvrira en aucun cas la "perte financière" subit, malgré l'augmentation des côtes de base du catalogue X.
A qui la faute ?
La votre, car vous avez pensé que l'achat de timbre pouvait constituer un patrimoine. En France, seul une trentaine de pièce sont réellement considérées comme des refuges de placement de par leur rareté.
Donc penser, voir même espérer ne pas revendre sa collection à prix bas appartient au domaine de la spéculation, de l'étude des acheteurs potentiels et aussi de la chance de tomber sur la personne qui aura l'envie d'investir dans votre collection.
Conclusion : lorsque l'on dit, redit et martèle les gens en leur disant que le fait de collectionner les timbres doit rester une affaire de passion, c'est clairement fondé sur une réalité.
PS : Message aux plus anciens, souvenez vous du profil des premiers vendeurs de timbres, et comparez cela au quidam actuel qui sans notions solides de la philatélie fait du négoce... Je pense que c'est un parallèle qu'il faut aussi prendre en compte.
Par Collectionnator le 29/12/2011 à 14h17:31