Double frappe ou double impression

Bonjour,
On trouve parfois l'une ou l'autre appelation sur le descriptif d'une variété. Quelqu'un peut il m'expliquer la différence et s'il y en a une comment les distinguer ?
D'avance merci

Sans oublier le terme anglais "reentry" dans les catalogues Yvert et Telier.

C'est la même chose pour les 3 ou presque, et en général, pour ne pas dire toujours, c'est totalement faux.
Comme l'appellation "recto-verso". Les experts philatéliques sont loin d'être des experts en impression, chacun son boulot.
Explication possible lors de la prochaine rencontre en Bretonne...si cela intéresse certains membres.

doubefrappe ou reentry : lord de la fabricaton de la plaque d'impression, la partie mobile se trouve bloqué sur une case et la frappe suivante est sur la même case

double impression : comme pour n'importe quelle imprimante si la feuille est coincée l'impression elle continue

Bien compris la difference technique, la double frappe touche un timbre au mileiu d'autres alors que la double impression s'applique sur toute la feuille mais comment la visualiser sur un timbre isolé ? Si j'en crois Philachrist, c'est la même chose au niveau visuel. Alors pourquoi employer plusieurs mots au risque de perdre les pauvres amateurs comme moi. Affaire de gros sous... (Experts)?

une double frappe est constant durant tout le tirage alors qu'une double impression est accidentelle, perso les rares que j'ai vu furent des essais du XIX ou des entiers postaux

L'impression des timbres se fait parfois (souvent) en plusieurs phases pour l'impression totale du timbre (technique en offset puis technique en taille douce), la pose d'une couleur, la pose d'une dorure sur le timbre. Tout ne peut se faire en un passage dans la presse (chaque rouleau est spécifique et va servir à imprimer un ou plusieurs éléments du timbre).
Il y a eu des presses Taille Douce 3 couleurs, puis des presses Taille Douce 6 couleurs.
S'il semblait plus facile d'imprimer des timbres monochromes, à une époque, l'évolution des machines et des techniques d'impressions a également apporté leurs problèmes (bourrage papier, incidents en tout genres, manque d'encre).
Dans les premières imprimeries, les timbres étaient imprimés à plat, une à une, en "Typographie", puis avec la mécanisation, en "Lithographie" lors de la guerre de 1870, avant de revenir à la "Typographie", puis apparition de la taille douce au cour de l'année 1929. puis l'héliogravure au cour des année 1960-1970, ensuite l'offset au cour des année 1980-1990, et maintenant la photogravure et la taille douce assistée par ordinateur au XXI ème siècle.
Les feuilles fautées doivent finir à la crémation lorsque le travail est bien fait.
J'oubliais, parfois, par manque de valeurs pour l'affranchissement, il y a eu des surcharges manuelles sur les timbres, qui, volontairement ou involontairement ont été frappées à 2 reprises par la main de l'homme. Manque d'encre dans le tampon encreur, puis rechargement en encre du tampon encreur.

Sans oublier les problèmes de sur-encrage des timbres, comme c'est le cas sur les timbres du bord droit de la feuille ci-dessous, et sur quelques timbres de la feuille au niveau de l’œil et du sourcil.
Voir le timbre suivant: En partant du bas de la feuille, 3ème ligne, 7ème timbre en partant de la droite.
Voir les timbres du bord droit pour constater le remplissage en noir, par rapport aux autres timbres de la feuille où l'on voit bien le fond blanc de la feuille entre les liserés du cadre.
Variétés non signalés sur le catalogue FRANCE YVERT & TELLIER.


Et sans sur-encrage sur la feuille ci-dessous.

La crémation rentabilité zero, les rebuts sont vendus aux grossistes